Une sorte de course contre la montre est engagée avant la fin du temps de transition probablement prévue à la fin de l’année prochaine.
En cause, les autorités actuelles ne lésinent pas sur les moyens et le temps pour réaliser les projets inscrits à leur agenda d’ici là. Acculées qu’elles sont par les forces vives de la nation (FVN) ainsi que les institutions sous regionales; en première ligne, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin d’organiser les élections dans les delais et rendre le pouvoir aux civils. Alors que des chantiers pullulent à travers le pays que le patron du CNRD Colonel Mamadi Doumbouya voudra inaugurer himeself.
À l’image de celui de doter des capitales régionales de la Guinée des infrastructures aéroportuaires
Un chantier à cœur du gouvernement Goumou, qui a sous l’égide du président Colonel Mamadi Doumbouya, mis a disposition un aéronef. Ce qui a facilité récemment le rapatriement des Guinéens de Tunisie à Conakry. Une autre poche de dépense habituelle qui se trouve dorénavant fermée. Soit dit en passant.
Aujourd’hui, il faut faire face à la reconstruction des aérodromes du pays. Celui de Kankan a connu d’ores et déjà la pose de sa première pierre sous l’égide du premier ministre Dr Bernard Goumou et le ministre secrétaire général à la présidence Colonel Amara Camara.
Les aérodromes de Faranah, N’Zerékoré, Labé et Boké attendent leurs premières pierres. Pour cela, le gouvernement a mis la main à la poche pour participer à hauteur de 59 millions 920 mille dollars.
Pour un délai d’exécution des travaux de 12 mois, c’est une véritable course contre la montre, en somme !
Naby Laye Youssoupha