Santé – Alternative Guinée https://guineealternative.com Site web d'informations générales de l'actualité guinéenne, africaine et internationale Wed, 15 Jan 2025 16:12:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://i0.wp.com/guineealternative.com/wp-content/uploads/2024/12/cropped-cropped-Guinee-9.png?fit=32%2C32&ssl=1 Santé – Alternative Guinée https://guineealternative.com 32 32 162357480 Mpox : la Sierra Leone déclare l’état d’urgence sanitaire https://guineealternative.com/mpox-la-sierra-leone-declare-letat-durgence-sanitaire/ Wed, 15 Jan 2025 16:04:41 +0000 https://guineealternative.com/?p=1036 La Sierra Leone a déclaré lundi l’état d’urgence sanitaire contre le mpox,8 après la confirmation de deux cas dans le pays. La surveillance aux frontières et les capacités de test doivent être renforcées.

La Sierra Leone a déclaré lundi 13 janvier l’urgence sanitaire permettant de mobiliser les ressources nécessaires contre le mpox, et a annoncé renforcer la surveillance à ses frontières après la confirmation de deux cas
La Sierra Leone a déclaré en fin de semaine passée son premier cas confirmé de mpox depuis le déclenchement en 2024 du plus haut niveau d’alerte mondiale contre cette maladie virale potentiellement mortelle.

Un deuxième cas a depuis été confirmé en la personne d’un homme de 21 ans qui a présenté les premiers symptômes le 6 janvier, comme le premier, a indiqué lundi l’Agence nationale de santé publique sur les réseaux sociaux.

Renforcement de la surveillance aux frontières

L’urgence de santé publique « nous permet de mobiliser les ressources nécessaires pour contenir la maladie, empêcher sa propagation et apporter des soins de qualité aux personnes touchées », a dit le ministre, qui a annoncé un renforcement de la surveillance aux frontières et des capacités de test, ainsi que le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation.
Austin Demby a enfin assuré que le système sierra-léonais était prêt à répondre à de potentiels développements. Il a invoqué l’expertise acquise pendant les épidémies d’Ebola et du Covid-19.

« Nous demandons instamment à tous nos concitoyens de garder leur calme, de se tenir informés et de signaler promptement tout cas suspect aux autorités », a-t-il dit.
Le mpox est causé par un virus de la même famille que celui de la terrible variole. Il se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. En 2022, elle a commencé à s’étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n’avait jamais circulé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré son plus haut niveau d’alerte en 2024.

La Sierra Leone a été l’un des pays les plus touchés par Ebola, qui a sévi en Afrique de l’Ouest il y a dix ans. L’épidémie y a tué environ 4 000 personnes, dont près de 7 % du personnel de santé, entre 2014 et 2016.
France24 Avec AFP

 

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10 règles d’or pour rester jeune plus longtemps https://guineealternative.com/10-regles-dor-pour-rester-jeune-plus-longtemps/ Fri, 04 Nov 2022 00:25:00 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=512 Booster votre longévité et préservez votre forme physique et mentale en adoptant dès aujourd’hui ces bons réflexes anti-âge.

Même si vous ne croyez pas à l’existence de la pierre philosophale, secret de la jeunesse éternelle, vous avez le pouvoir de ralentir les effets du temps sur votre apparence et vos neurones. Un zeste de bon sens, un chouia de discipline, beaucoup de volonté, et du plaisir surtout, voici le cocktail qui fera de vous un jeune qui dure. La preuve par 10.

1 – Utilisez vos jambes

Après 60 ans, préserver sa mobilité nécessite d’entretenir sa masse musculaire, qui a tendance à fondre avec les années. Trente minutes de marche rapide trois fois par semaine améliorent l’aérobie, la force des jambes et la flexibilité de la hanche de manière appréciable. Les plus sportifs se mettront au jogging, qui abaisse l’état inflammatoire général, booste le système cardio vasculaire et améliore la densité osseuse. De bonnes chaussures sont indispensables pour préserver les articulations. Le rythme idéal ? Trois fois par semaine pendant 30 minutes, sans forcer.

2 – Essayez la zoothérapie

Posséder un animal de compagnie est un véritable remède miracle contre l’isolement et la déprime due aux effets de l’âge. Les premiers à s’intéresser à la question furent les chercheurs britanniques Mugford et Mc Kominsky qui, dans les années 70, installèrent des perruches ondulées chez un panel de seniors. Ils constatèrent d’importants bénéfices psychiques, avec l’arrêt des plaintes sur leurs difficultés et problèmes de santé, et une hausse de la sociabilité grâce aux discussions portant sur leur animal. En bonus, posséder un animal de compagnie nécessite de faire de l’exercice pour le sortir, jouer avec lui et entretenir son espace de vie, améliore le bien-être grâce au contact physique avec l’animal, et booste l’estime de soi grâce au sentiment de responsabilité.

3 – Mangez des omega-3

Ils jouent un rôle essentiel dans la protection du système cardio-vasculaire grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, et réduisent le risque de crise cardiaque. Comment ? Ils diminuent le risque de caillot, ralentissent le durcissement des artères et abaissent la pression sanguine. Autant vous dire qu’ils sont indispensables à qui veut conserver sa bonne santé le plus longtemps possible.

Où les trouver ? Dans les poissons gras comme le saumon, le maquereau, le hareng ou les sardines, ainsi que dans les graines de lin, chia ou noix et les huiles qui en dérivent.

4 – N’oubliez pas les protéines

Molécules complexes, les protéines participent à la croissance et l’entretien de la masse musculaire, qui elle-même contribue à notre santé en préservant notre mobilité et en augmentant notre métabolisme de base, ce qui réduit le risque de prise de poids. Si les apports alimentaires ne sont pas suffisants, l’organisme se sert là où les protéines sont stockées, c’est-à-dire les muscles et les organes, ce qui altère peu à peu leurs capacités.

Viande blanche, cabillaud, viande des grisons, mais aussi produits laitiers, noix, lentilles, céréales, algues… sont autant de sources de protéines à intégrer à vos menus, en alternant protéines végétales et animales, et en privilégiant de petites quantités trois fois par jour plutôt qu’une orgie de viande le soir.

5 – Musclez vos neurones

La vivacité des connexions neuronales s’entretient à tous les âges. L’apprentissage d’un instrument de musique, d’une langue étrangère, la pratique de jeux de cartes ou d’exercices de gymnastique cérébrale sont d’excellentes activités anti-âges. En stimulant notre cerveau, nous le maintenons en alerte et repoussons les risques de démence. À vos sudokus !

6 – Soyez altruistes

Les liens sociaux sont aussi importants que la pratique régulière d’une activité physique et une alimentation équilibrée pour rester en pleine forme. L’engagement social renforce la confiance en soi, le sentiment de responsabilité et d’utilité, favorise la pratique d’activités en dehors de la maison, bref, est un excellent moyen de rester dans le coup, dans tous les sens du terme. 

7 – Souriez à la vie

« A smile is the best makeup a girl can wear » (Un sourire est le meilleur maquillage que puisse porter une femme). Marylin Monroe l’avait bien compris : sourire à la vie (au sens propre) retarde les effets du temps sur l’épiderme, en activant les muscles de soutien et en relâchant ceux du front, qui marquent peu à peu la ride du lion, ce pli entre les sourcils qui nous ajoute dix ans au compteur.

Sourire à la vie (au sens figuré) ajoute à notre longévité en réduisant notre taux de cortisol, l’hormone du stress, qui endommage notre système immunitaire lorsqu’elle est présente en permanence dans l’organisme.

Pendant que vous y êtes, pensez à relâcher vos mâchoires. Serrer les dents favorise l’affaissement du bas du visage et crée un pli sévère au coin des lèvres.

8 – Pratiquez le yoga

Les bénéfices du yoga sur la santé sont innombrables. Il entretient notre souplesse, améliore la mobilité de la colonne vertébrale, sollicite en douceur les muscles et les articulations et leur évite de se « rouiller » avec l’âge. Certaines postures stimulent les glandes et la circulation sanguine.

À noter : les postures tête en bas sont particulièrement bénéfiques, car le cœur réduit automatiquement son rythme lorsque la tête est plus basse que lui.

9 – Jeûnez régulièrement

Pour rester jeune, pratiquez le jeûne. En obligeant l’organisme à puiser dans ses réserves, il provoque un nettoyage en profondeur des cellules, qui dégradent les déchets accumulés dans leur arrière-boutique pour produire de l’énergie. Si les tissus malades ou sclérosés sont les premiers à être consommés dans ce processus, les organes vitaux, eux, sont préservés. Plusieurs rythmes sont envisageables : un jour par semaine, trois jours par mois… à vous de trouver celui qui vous convient.

10 – Faites l’amour

Voilà une activité indispensable, à pratiquer aussi souvent que possible pour préserver votre jeunesse. L’acte sexuel stimule le cœur et les muscles – en plus du reste – et constitue une séance de gymnastique à part entière. La sécrétion d’endorphines, hormones du plaisir, provoque une agréable sensation de bien-être et de sérénité. À vous les galipettes !

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Santé communautaire : les Administrateurs territoriaux et les élus locaux pour soutenir les vaccinations de routine dans la région de Kankan. https://guineealternative.com/sante-communautaire-les-administrateurs-territoriaux-et-les-elus-locaux-pour-soutenir-les-vaccinations-de-routine-dans-la-region-de-kankan/ Fri, 04 Nov 2022 00:20:08 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=509 Le Gouvernement de la République de Guinée et la Fondation Bill & Melinda Gates ont signé, en avril 2021, un Protocole d’Accord pour le renforcement de la vaccination de routine dans la région de Kankan où les taux de couverture vaccinale demeurent faibles, entrainant des flambées récurrentes de maladies évitables par la vaccination (poliomyélite, rougeole, entre autres). Comment inverser cette tendance ?

Depuis le mois d’avril 2022, plusieurs activités sont en cours d’exécution en vue d’améliorer la prestation des services de vaccination et d’augmenter la couverture vaccinale. Sous le leadership de l’Inspection Régionale de la Santé de la région de Kankan, des instances de suivi et de coordination de l’exécution du programme ont été mises en place en collaboration avec l’UAGCP, la Coordination Nationale du PEV et le Ministère de la Décentralisation.

Une mission conjointe du MATD, de la Coordination Nationale du Programme Elargi de  Vaccination (PEV), de la Direction Nationale de la Santé Communautaire, et de l’Inspection Régionale de la Santé de Kankan  a effectué récemment une mission dans la région de Kankan pour évaluer d’une part, le niveau d’engagement et de participation effective de toutes les parties prenantes aux activités du programme de renforcement de la vaccination de routine et identifier les gaps et les lacunes ainsi que les défis à relever et d’autre part, engager  les Administrateurs territoriaux et les élus locaux de la région administrative de Kankan à soutenir les activités de vaccination de routine.

« il s’agit de réaliser des réunions avec le Gouverneur, les Préfets, les maires et les DMR de chaque préfecture (Kankan, Kérouané, Kouroussa, Siguiri et Mandiana) en vue de les informer sur les objectifs du programme de renforcement de la vaccination de routine dans la région; Vulgariser l’arrêté conjoint A/2020/3053/MATD/MS/SGG du 24 Novembre 2020 des Ministres en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et de la Santé fixant les détails des compétences transférées aux collectivités locales dans le domaine de la santé ; Informer et Sensibiliser les maires à s’impliquer et s’approprier davantage du fonctionnement des centres et postes de santé et la restructuration des comités de santé et d’hygiène (COSAH) et Renforcer les capacités des maires afin qu’ils identifient des approches visant l’implication des chefs de quartiers, des présidents de districts, des chefs de secteurs,  des agents communautaires (ASC/RECO), des  leaders communautaires et les confessions religieuses  dans la réalisation des activités de vaccination de routine en vue de développer un système de collaboration entre les communes et les agents de santé », a expliqué Mory CONDE, ministre de l’administration  du territoire et de la décentralisation, la veille du départ de la mission.

Au terme des différents échanges, la majorité des administrateurs territoriaux et élus locaux, ont  relevé le dysfonctionnement d’un grand nombre de COSAH. Mieux, ils ont fait savoir à la mission ne jamais être mis au courant de l’existence d’un document fixant les détails des compétences transférées aux collectivités locales dans le domaine de la santé. 

« La grande majorité des Maires ignorait l’existence dudit arrêté conjoint. Plusieurs parmi eux ont mentionné le fait qu’ils croyaient que les centres et les postes de santé appartenaient au Ministère de la santé et dont la gestion devait se faire par les chefs de centre qui sont des prestataires de services. Pour cette raison, ils n’ont pas pris l’initiative de demander des comptes aux chefs de centre. En outre, plusieurs cas de différends entre les maires et les chefs des centres et postes de santé ont été signalés. Dans la plupart des cas, les chefs des centres de santé ne prenaient pas en compte le point de vue des Maires », a déclaré Mariam Camara, membre de la mission.

Concernant les faibles résultats de la vaccination dans la région, plusieurs raisons ont été présentées comme causes des obstacles majeurs à l’atteinte des résultats souhaités. Il s’agit notamment du manque d’information et de sensibilisation des populations sur l’importance de la  vaccination de routine,  le non-respect de la gratuité des prestations de services de vaccination de routine dans un grand nombre de centres et postes de santé, la rupture fréquente des stocks de vaccins et les pannes de réfrigérateurs dans plusieurs centres et postes de santé, le mauvais accueil dans bon nombre de centres et postes de santé, ce qui ne facilite pas la fréquentation dans plusieurs structures sanitaires et  une méconnaissance de la population à vacciner.

« la prolifération des fausses rumeurs sur la vaccination de routine, la prolifération de cliniques privées illégales en milieux urbain et rural qui attirent bon nombre de femmes et d’enfants qui échappent ainsi à la vaccination de routine, la forte mobilité de la population dans les zones minières et  l’éloignement des populations des structures sanitaires, ce qui rend difficile l’accès des populations aux services de vaccination sans oublier l’insuffisance des ressources humaines », nous a raconté Kaba condé, maire de la commune rurale de Baro.

C’est pourquoi, pour  endiguer les problèmes qui affectent les prestations de services de qualité en faveur des populations, notamment les obstacles à la vaccination des enfants et des femmes dans la région,  plusieurs  recommandations ont été formulées en vue d’apporter des solutions permettant d’améliorer la couverture vaccinale de la région dans un bref délai.

Monsieur le Gouverneur, les Préfets et les maires ont pris l’engagement d’entamer, dans les jours à venir, des initiatives pour assurer l’appropriation des centres et postes de santé, notamment la restructuration des COSAH dont le fonctionnement n’est pas satisfaisant. Ils ont également exprimé leur volonté d’impliquer les présidents de districts, les Chefs de quartiers et de secteurs en vue de sensibiliser et de mobiliser les populations conformément au contenu de lettre circulaire N° 663/MATD/CAB/DGAASSB/2022 du 23 août 2022 portant application correcte l’arrêté conjoint susmentionné.

Face à la complexité des défis sanitaires auxquels la région fait face, l’idée d’une révision de la carte sanitaire régionale a été accueillie favorablement. Cette initiative vise à élaborer des approches innovantes pour répondre aux besoins en santé des populations et devrait aboutir à des propositions visant à l’amélioration de la prestation de services de santé de qualité dans la région administrative de Kankan.

Billy Nankouman CONDÉ

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L’OMS révèle la liste des champignons les plus dangereux pour la santé de l’homme. https://guineealternative.com/loms-revele-la-liste-des-champignons-les-plus-dangereux-pour-la-sante-de-lhomme/ Fri, 04 Nov 2022 00:17:01 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=506 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié pour la première fois une liste d’agents pathogènes fongiques prioritaires. C’est un répertoire de 19 champignons pathogènes jugés  la plus grande menace pour la santé publique.

L’organisation onusienne en charge de la santé  mondiale classe cette liste  en trois catégories. Il s’agit de la  priorité critique, priorité élevée et priorité moyenne. Les agents pathogènes fongiques de chaque catégorie sont ainsi classés principalement en fonction de leur impact sur la santé publique et/ou du risque émergent de résistance aux antifongiques. Tout en reconnaissant que ces agents pathogènes  constituent un problème de santé publique à l’échelle mondiale, l’OMS souligne que les plus critiques sont  Cryptococcus neoformans, Candida auris, Aspergillus fumigatus et Candida albicans.

La publication  de cette liste des agents pathogènes fongiques « prioritaires » a pour but selon l’organisation mondiale de la santé, d’orienter la recherche et les stratégies politiques vers un renforcement de la réponse mondiale aux infections fongiques et à la résistance aux antifongiques.

Dans son  rapport publié ce mardi 25 octobre 2022, l’OMS  souligne que « les champignons pathogènes sont une menace majeure pour la santé publique car ils sont de plus en plus communs et résistants aux traitements, qu’il n’y a que quatre classes de médicaments antifongiques disponibles à l’heure actuelle, et que peu de candidats sont en développement clinique ». Il manque en outre des méthodes diagnostiques « rapides et sensibles » pour la plupart des agents pathogènes fongiques, et quand elles existent, elles ne sont pas largement accessibles ou abordables à l’échelle mondiale.

L’OMS évoque que les personnes fragiles, immunodéprimées en raison de pathologies (cancer, tuberculose, infection par le VIH, maladie respiratoire chronique…)  sont les exposées aux effets des infections fongiques invasives. Elle souligne aussi que l’incidence et l’étendue géographique de ces infections augmentent en raison du changement climatique et de la hausse des échanges internationaux.

Cependant, « malgré l’inquiétude croissante, les infections fongiques ne reçoivent que peu d’attention et de ressources, ce qui conduit à un manque de données de qualité sur la distribution des maladies fongiques et sur les profils de résistance aux antifongiques », et compromet donc la pertinence de la réponse qui peut y être apportée, déplore l’OMS.

L’agence a identifié 19 champignons pathogènes, qu’elle a classés en trois catégories de priorités selon leur impact pour la santé publique et/ou leur risque d’émergence de résistances aux antifongiques:

  • priorité absolue: Cryptococcus neoformansCandida aurisAspergillus fumigatus et Candida albicans
  • priorité haute: Nakaseomyces glabrata (Candida glabrata), Histoplasma spp., les agents responsables des mycétomes fongiques, MucoralesFusarium spp., Candida tropicalis et Candida parapsilosis
  • priorité moyenne: Scedosporium spp., Lomentospora prolificansCoccidioides spp., Pichia kudriavzeveii (Candida krusei), Cryptococcus gattiiTalaromyces marneffeiPneumocystis jirovecii et Paracoccidioides spp.

L’OMS pointe toutefois que cette liste, qui identifie des pathogènes critiques à l’échelle mondiale, doit être interprétée avec prudence et contextualisée lorsque l’on se place à un niveau régional ou local, dans la mesure où certains pathogènes endémiques peuvent y être encore plus préoccupants.

Les experts insistent par ailleurs sur certains aspects « One Health », la résistance aux traitements antifongiques étant en partie liée à l’utilisation « inappropriée » d’antifongiques. Ils rappellent à titre d’exemple que « l’utilisation peu judicieuse d’antifongiques en agriculture a été liée à une hausse des taux d’infections à Aspergillus fumigatus résistantes aux azolés ».

Billy Nankouman CONDÉ guineesante.info

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Youssouf Sylla, DG de GAC : « Nous comptons doubler notre contribution à l’économie guinéenne… » https://guineealternative.com/youssouf-sylla-dg-de-gac-nous-comptons-doubler-notre-contribution-a-leconomie-guineenne/ Thu, 03 Nov 2022 22:37:34 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=503 BOKE-Guinea Alumina Corporation (GAC) a démarré en juillet 2019 ses exportations de bauxite extraite de sa mine de Tinguilinta, dans la région de Boké. Le minerai est transporté par voie ferrée au port minéralier de Kamsar sur une distance de 90 km par un train de 150 wagons. Youssouf Sylla, le nouveau Directeur Général de GAC, nommé en avril dernier à la suite du départ de l’ancien directeur Malick N’Diaye, nous a accordé une interview dans laquelle, il a mis l’accent sur les progrès réalisés, les perspectives et le niveau d’avancement du projet de raffinerie.

AFRICAGUINEE.COM : depuis votre nomination au poste de DG de GAC, quelles sont les réformes entreprises ?

YOUSSOUF SYLLA : Nous travaillons depuis plusieurs années sur le développement du contenu local. Nous voulons aider les entreprises guinéennes à saisir les opportunités liées à notre chaîne d’approvisionnement afin qu’elles puissent bénéficier de l’impact de notre activité ici en Guinée. En 2021, nos achats locaux en biens et services se sont chiffrés à 111,7 millions de dollars soit 52 % de l’ensemble de nos achats. Nous voulons aller encore plus loin dans notre engagement. C’est pourquoi, d’ailleurs, nous travaillons avec la Bourse de Sous-traitance et de Partenariat qui est l’outil de développement du contenu local mis en place par le gouvernement, et dont nous sommes le premier partenaire.

À l’horizon 2040, quelles sont les perspectives ?

Nous poursuivons notre montée en puissance. En 2021, nous avions un objectif de production de 11,3 millions de tonnes exportées et cette année on vise 13,7 millions de tonnes exportées. Nous avons entamé depuis quelques années notre processus de « guinéanisation » en développant nos talents guinéens. Plusieurs postes clés sont déjà occupés par des Guinéens talentueux et compétents et nous continuons à identifier les hauts potentiels au sein de notre personnel pour les accompagner et les former afin qu’ils puissent occuper, le moment venu, les positions tenues par les expatriés. Nous souhaitons doubler d’ici quelques années notre contribution à l’économie nationale en augmentant notre croissance organique, en favorisant les achats locaux et en contribuant au développement socio-économique de la Guinée.

Qu’en est-il du projet de raffinerie ?

Le projet avance bien. Nous sommes même un peu en avance sur notre chronogramme. Nous avons également débuté la troisième phase de nos études de faisabilité et la recherche de financement.

Actuellement, nous faisons face à de nombreux défis. Je pense notamment à la situation économique mondiale qui se dégrade avec l’inflation et l’augmentation importante des taux d’intérêt qui affectent notre recherche de financement. Il y a également de grandes perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Je vous donne un exemple entre mille : nous avons de la difficulté à trouver des véhicules neufs pour renouveler notre flotte de véhicules. Enfin, il y a également l’approvisionnement en énergie propre de la raffinerie qui n’est pas encore réglé.

Mais bon, ce ne sont pas les premiers défis que nous avons à relever ; nous en avons vu d’autres. Nous les surmonterons également, j’en suis persuadé.

Pour la protection de l’environnement, quelle est la politique mise en œuvre par votre entreprise ?

Toutes les activités que nous menons dans le cadre de l’exploitation de notre mine sont alignées au cadre de durabilité et aux normes de performance de la Société Financière Internationale, ainsi qu’aux exigences règlementaires du gouvernement guinéen.

Notre stratégie consiste à réhabiliter notre mine au fur et à mesure. Nous avons entamé cette année la réhabilitation des plateaux qui ne sont plus en exploitation. Sur un objectif planifié de 100 hectares pour 2022, 116 hectares ont été déjà réhabilités et 31 hectares supplémentaires sont entrain d’être reprofilés pour atteindre 147 hectares d’ici la fin de l’année. Les activités de réhabilitation se font avec nos communautés qui fournissent les plants dont nous avons besoin et qui peuvent ainsi profiter des opportunités économiques de cette activité.

En ce qui concerne la relocalisation des communautés impactées, que fait GAC ? 

Comme je l’indiquais plus tôt, nous appliquons les normes et standards les plus élevés en matière de gestion d’impacts environnemental et social. Nous sommes conscients que l’exploitation de notre mine peut entraîner des changements dans l’utilisation des terres et des perturbations pour nos voisins. Nous avons donc mis en place des plans pour minimiser activement ces impacts, et lorsque nous ne sommes pas en mesure de les éviter, nous élaborons des plans pour compenser. Chaque communauté qui est impactée par notre activité fait l’objet d’étude et de compensation. Ces compensations sont réglementées et sont faites en collaboration avec les communautés concernées.

La santé, sécurité sur vos différents sites est de rigueur. Qu’est-ce qui explique cela ?

Sans nos employés, cette entreprise ne peut pas se faire. Ils sont au cœur de notre stratégie et ils représentent la ressource la plus importante pour nous. Il est normal que nous nous assurions de leur santé et de leur sécurité. Nous créons donc pour cela des conditions et un environnement de travail propices qui permettent à chacun d’eux de rentrer à la maison en bonne santé après leur quart de travail.

Chaque employé sur le site a la possibilité si sa santé est mise en danger, d’arrêter la production. Cela est extrêmement important pour nous.

Quelle est la stratégie pour encourager la couche féminine à intégrer l’industrie minière ?

Nous sommes en train de travailler là-dessus. On a commencé l’année passée. Le processus continue pour aider les femmes à accéder à des emplois qui sont traditionnellement occupés par des hommes. Notre roue-pelle, qui est l’une des plus grosses pièces d’équipement au port de Kamsar, est opérée par une femme. Nous avons des femmes à la mine qui supervise le chargement des trains et des conductrices de locomotive au niveau du chemin de fer. On encourage les femmes à postuler aux différents appels à candidatures, mais aussi nous encourageons les femmes entrepreneurs à soumissionner à nos appels d’offres afin qu’elles puissent bénéficier des opportunités qu’offre notre chaîne d’approvisionnement.

Monsieur le Directeur Général, aujourd’hui quelle est la relation qui existe entre GAC et les institutions d’enseignement supérieur ?

Pour le moment nous sommes en pourparlers avec elles. Des visites sont prévues les semaines à venir dans certaines écoles et certaines universités pour discuter avec elles, étoffer notre base de données RH avec de potentiels candidats qui pourraient nous être utiles dans le futur.

Que fait GAC pour le respect des droits humains sur ses sites ?

Vous avez dû sûrement voir plusieurs panneaux qu’on a mis un peu partout où nous encourageons les gens à dénoncer tout manquement lié aux droits de l’homme. C’est quelque chose d’important pour GAC et nous appliquons une politique de zéro tolérance pour les violations liées aux droits des employés de GAC ou de nos sous-traitants. Nous avons récemment mis en place une politique contre la discrimination et le harcèlement pour protéger nos employés des abus dont ils pourraient faire l’objet.

Depuis le démarrage du projet en 2019, chaque année, des améliorations sont constatées dans la production. Quel est le secret ?

Nous sommes constamment dans un processus d’amélioration continue de nos opérations. Depuis 2019, nous avons amélioré notre processus de production par la formation de nos employés, par l’achat de nouveaux équipements et surtout par l’application stricte des procédures de santé et de sécurité au travail. Nous sommes une organisation axée sur la performance, et qui cultive l’excellence.

Quel est votre mot de la fin ?

GAC a pour ambition d’être un citoyen corporatif responsable. Nous travaillons avec le gouvernement, les autorités locales, les institutions et nos partenaires à maximiser notre impact sur la Guinée, en créant des emplois durables, en favorisant les achats locaux de biens et services auprès d’entreprises guinéennes afin qu’elles aussi, à leur tour, créent des emplois pour les guinéens. Et en investissant dans des programmes sociaux au bénéfice des communautés de notre concession.

Entretien réalisé par Siba Engagé

Pour Africaguinee.com

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Santé familiale et reproductive : la Guinée lance la 8ème édition de la campagne nationale d’informations et d’offre gratuite de services de planification familiale https://guineealternative.com/sante-familiale-et-reproductive-la-guinee-lance-la-8eme-edition-de-la-campagne-nationale-dinformations-et-doffre-gratuite-de-services-de-planification-familiale/ Thu, 03 Nov 2022 22:34:26 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=500 Instituée depuis 2013 avec une suspension en 2019 et en 2020, du fait de la pandémie à Coronavirus, les autorités sanitaires de la Guinée ont lancé la 8ème édition de la CPF. Ce lundi 31octobre 2022, c’est le conseiller national du ministère de la santé Dr Bachir Kanté, qui a lancé cette activité en compagnie de ses partenaires techniques et financiers dont l’UNFPA et le projet SWEDD. Ladite campagne va s’étendre sur 5 jours à travers 413 centres de santé et les CNC de Conakry.
Selon Dr Djènè Fadima Kaba, directrice nationale de la santé familiale et de la nutrition, depuis 2013, cette campagne est devenue pour le ministère de la santé à travers sa direction, « l’opportunité d’améliorer la prévalence contraceptive dans notre pays, à travers une offre gratuite de services de planification familiale à l’échelle nationale. Dans le but de sensibiliser les hommes, femmes et filles à l’utilisation de la planification familiale« .
Poursuivant, elle indique que cette campagne permet également, « d’éviter environ 32% des décès maternels et près de 10% des décès des enfants. Mais aussi, contribuer de façon significative à reduire la pauvreté et la faim, en renforçant l’autonomisation des femmes et améliorant l’éducation pour tous ».
C’est pourquoi, dans son discours, la représentante de l’UNFPA, madame Olga Sankara, a indiqué qu’en investissant aujourd’hui dans la planification familiale, on investit dans un lendemain meilleur.
Tout en remettant en cause le temps pris pour cette campagne, Mme Olga plaide en faveur de la gratuité effective des prestations de services de planifications familiales, conformement à l’engagement de la Guinée envers l’initiative FP2030. Celle-ci stipulant de, « rendre gratuits les services de planifications familiales dans toutes les formations sanitaires publiques du pays d’ici 2024 ».
Par ailleurs, elle assure de la disponibilité de son institution à rendre effectif cet engagement. Elle a laissé entendre à travers son discours que, « l’UNFPA s’engage également pour un budget moyen annuel de 3 000 000 USD dont environ 2 000 000 pour les produits contraceptifs ».
Avant de déclarer l’édition lancé, Dr Bachir kanté, conseiller principal du ministre de la Santé, a lancé une invite, »pour que cette campagne se passe bien, je fais le plaidoyer qu’on ait une remontée de données au niveau du ministère de la santé. Et ces données, nous ferons appuyer le développement des arguments factuelles pour appuyer ce qui a été dit ici et qu’on puisse aboutir à une gratuité sur la planification familiale. Et j’invite vivement les hommes à se mettre à l’école de la planification familiale », a-t-il lancé.
A rappeler qu’au compte de la campagne de 2021, 410 000 filles et femmes utilisaient une méthode moderne de planification familiale. Ce qui a permis selon les autorités sanitaires, d’éviter 130,000 grossesses non désirées, 47,000 avortements non sécurisés, et 560 décès maternels.

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Paludisme: Des drones pour endiguer la maladie en Côte d’Ivoire. https://guineealternative.com/paludisme-des-drones-pour-endiguer-la-maladie-en-cote-divoire/ Thu, 03 Nov 2022 16:55:33 +0000 https://alternativeguinee.com/?p=406 C’est une technique révolutionnaire qui vient d’être introduite dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire. Désormais, des drones pulvérisateurs seront utilisés afin de détruire les larves des moustiques vecteurs de la maladie, dans leurs gîtes. Six régions du pays à forte endémicité sont concernées par cette opération qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de lutte anti-larvaire (LAL).

Leur principale mission sera de combattre le moustique vecteur du paludisme sur son lieu de reproduction. Le Bounkani, le Bafing, le Tonkpi, le Haut-Sassandra, le Guémon et le Cavally sont les six régions ciblées par l’utilisation des drones pour la destruction des larves des moustiques. Grâce à cette technologie, de larges surfaces inaccessibles seront pulvérisées en un temps réduit.

Dans le cadre de la campagne de lutte anti-larvaire, en plus de ce nouveau moyen de traque des moustiques, la destruction manuelle des gîtes larvaires est également prévue.

Grande première en Côte d’Ivoire, l’utilisation des drones dans la lutte contre le paludisme n’est pas nouvelle en Afrique. En 2020, le Rwandais Eric Rutayisire Muziga, construisait un drone équipé d’un réservoir de 10 litres transportant une substance capable de tuer les larves des moustiques. Selon les autorités du pays, le produit pulvérisé est sans danger pour l’homme, les fermes et l’environnement.

Ce drone antimoustique utilisé pour faciliter la lutte contre le paludisme a la capacité de pulvériser près de 40 hectares en quelques minutes de vol, dans les zones les plus exposées du pays.

En dépit de tous les moyens déployés par le Programme national de lutte contre le paludisme, la participation des populations est capitale. Cela à travers l’assainissement de leur environnement au quotidien.

En Côte d’Ivoire, la lutte contre le paludisme porte des fruits, avec un taux de mortalité en baisse de 50% en 4 ans. De 3 222 cas en 2017, l’on enregistrait en 2020, 1 316 cas de paludisme.

Il faut retenir que 33% des consultations dans les établissements sanitaires en Côte d’Ivoire concernent le paludisme.

Sékou KEITA

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